
- 20 Fév 2018
Février 2018 : Botswana et Namibie
Retour en septembre 2017… nous voilà donc repartis en direction de ce continent si cher à mon cœur. Une fois encore, direction le Botswana, puis la Namibie… C’est la première fois que je pars avec ma meilleure amie qui rêve de découvrir ces terres depuis longtemps.
Mais au-delà des rencontres qui nous attendent avec la faune et avec les Himbas au Nord de la Namibie, nous partons aussi chargés de près de 50 kilos de matériel scolaire que nous avons collecté en Suisse grâce à la générosité de nombreuses personnes et que nous destinons à différents orphelinats et écoles. C’est une part importante de notre voyage et qui nous tient vraiment à cœur.
6 septembre
Nous décollons donc enfin, après des mois de préparatifs, en direction du Botswana. Un vol confortable et sans histoire de Genève à Londres puis après quelques heures de correspondance, jusqu’à Johannesburg où nous retrouvons notre ami et guide Keith Connelly. Il ne nous restait alors plus qu’à prendre un dernier vol pour rallier Kasane, notre point de chute au Botswana et départ de notre aventure pour un voyage de 1200 kilomètres jusqu’au cœur de l’Afrique sauvage.
Après avoir voyagé près de 24 heures nous prenons possession de notre véhicule et faisons notre premier ravitaillement avant de prendre la piste en direction de notre première étape, le parc national de Savuti. Tout se passe pour le mieux sur la piste et après une crevaison à l’heure où la nuit commençait à tomber nous arrivons finalement au camp après un voyage de plus de 30 heures, mais saints et saufs. Le temps de monter le camp et d’aller se coucher, car demain matin il faudra se lever tôt pour partir à la recherche des trésors et de la vie sauvage de cette région.
8 septembre
Ce matin le réveil sonne à 5h30, il faut rapidement sortir de la tente et la replier puisque nous dormons sur le toit du véhicule. Il n’est pas encore 6 heures quand nous partons pour notre premier game drive et voilà que ce voyage démarre sous les meilleurs hospices.
Cela ne fait que quelques minutes que nous avons quittés le camp lorsque nous trouvons lions et lionnes au soleil levant. La lumière qui fait doucement son apparition est douce et l’ambiance absolument magique. La matinée n’aurait pu mieux se dérouler. De retour au camp nous profitons d’un bon petit-déjeuner et de prendre nos repères sur le campement.
Après quelques heures de repos à l’abri d’un soleil brûlant nous repartons en milieu d’après-midi à la découverte de cette réserve absolument magnifique et dont la faune est particulièrement variée et dense.
Assez rapidement nous rencontrons nos premiers éléphants et girafes. Puis, alors que la fin de journée approche et que nous reprenons la piste en direction du camp nous avons le plaisir de trouver notre premier (et dernier mais nous ne le savons pas encore) léopard. Quelle première journée incroyable! C’est une merveilleuse surprise que de découvrir une telle densité de vie sauvage dans une réserve que je ne connaissais pas encore.
Pour se remettre de ces belles émotions, Keith nous prépare un excellent repas, accompagné d’un Cabernet Franc sud-africain, quoi de mieux…?
9 septembre
Barre de céréales et café au menu du petit déjeuner ce matin puis nous reprenons la piste à peine plus tôt que la veille. Les lions ne sont pas loin du camp c’est une certitude, nous les avons encore entendu toute la nuit et des traces de pattes traversaient le campement. Ce matin encore nous les trouvons juste avant le levé de soleil, quel plaisir de commencer une autre journée de cette manière. Les conditions étant particulièrement propices à de belles observations nous passons l’essentiel de cette sortie avec eux.
De retour au camp, nous prenons un petit déjeuner un peu plus copieux puis discutons photo avec Keith et Sonia, surtout de l’usage de quelques techniques de prise de vue particulièrement utiles en photographie animalière.
De retour en piste l’après-midi pour quelques belles observations, nous passons l’essentiel de notre temps avec quelques groupes d’éléphants sur différents points d’eau de la réserve.
Le soir, Keith nous prépare ses fameuses tortillas et guacamole. Et alors que tout était calme sur le camp, nous avons frôlé la catastrophe quand Sonia s’est brûlée la main en attrapant la poêle en fonte sur le feu. Une brûlure vraiment pas belle à voir et qui nous a sérieusement inquiété. Heureusement notre guide était bien équipé et avait de quoi soigner tout cela. Mais Sonia semblait quand même souffrir et la crainte que cela ne forme une plaie ouverte nous posait pas mal de soucis. Mais la nuit était tombée et aussi loin de la première ville il n’y avait de toute façon rien d’autre à faire que d’aller dormir.
10 septembre
Il est 6 heures du matin quand nous replions le campement. Après avoir tout rangé, nous reprenons la piste pour une longue journée en direction de notre prochaine étape, le parc national de Nxai Pan.
A 11h30 nous arrivons à Maun et nous faisons étape pour un ravitaillement en nourriture et carburant. Il nous faut aussi trouver rapidement de quoi réparer le frigo de la voiture qui ne fonctionne plus, ce qui pourrait poser un problème à terme pour la conservation et quelques provisions et surtout pour s’assurer de disposer de bières bien fraîches.
Nous essayons aussi de nous rendre au premier orphelinat que nous avions prévu de visiter pour y apporter du matériel scolaire malheureusement, nous sommes dimanche et tout est fermé. Il nous faut donc changer nos plans.
Nous arrivons finalement au site de camping de Nxai Pan vers 17 heures après une très longue journée sur les routes. A notre arrivée une surprise nous attend, l’emplacement qui nous est réservé pour la voiture et les tentes est occupé… par un éléphant qui est venu se nourrir de quelques branches des arbres qui l’entoure. Il semble paisible et bien décidé à ne pas nous laisser interrompre son repas. Nous profitons donc de cette chance unique pour discrètement descendre du véhicule et nous approcher à quelques mètres de lui. Il ne semble vraiment pas se préoccuper de notre présence et nous profitons de ces instants magiques. Une fois partis nous installons le campement pour la nuit et ne tardons pas à aller prendre un peu de repos bien mérité après une si longue journée.
11 septembre
Arrivés aux premières lueurs comme chaque jour au point d’eau, tout est très calme ce matin. Nous attendons une heure puis partons à la recherche de deux guépards dont nous avons entendu parler dans la région mais après une longue recherche nous ne les avons pas trouvés.
En revenant à notre point de départ nous observons un chacal qui vient d’attraper une pintade et qui est en train de la déplumer pour la manger.
De retour au point d’eau nous y trouvons quelques antilopes, puis un groupe de gnous parmi lesquels quelques mâles s’affrontent et testent leurs techniques de combat mais les éléphants qui arrivent ont vite fait de les faire partir. Puis ce sont quelques kudu et zèbres qui viennent se désaltérer.
De retour au camp en fin de matinée il nous faut à nouveau réparer le frigo qui ne fonctionne toujours pas correctement. C’est en fait la batterie secondaire qui l’alimente qui est défectueuse. Keith a fini par isoler le problème après de nombreux essais et décide et brancher le frigo sur la batterie principale. Il faudra donc être vigilant à ne pas le laisser de trop longues périodes sous peine de ne plus pouvoir démarrer.
Vers 13 heures on apprend d’un photographe, Gherard Steenkamp, qu’il a repéré des lions sur une carcasse de kudu. Alors à 14 heures nous partons en repérage pour les trouver avant que la lumière ne soit optimale et ainsi les observer et nous placer correctement.
Après trois heures d’attente et d’observation les lionnes laissaient leur repas et semblaient se diriger vers le point d’eau ou quelques éléphants mâles étaient encore présent. Une première femelle, puis une seconde accompagnée de deux lionceaux, vinrent au point d’eau. Ce magnifique petit groupe nous offrît, au soleil couchant, un spectacle que nul n’eut osé espérer. Une lumière magnifique, des lions qui s’abreuvent et qui jouent dans un contre jour d’une lumière rose incroyable et la présence d’un éléphant dans l’arrière plan de la scène… un spectacle unique! Une fin de journée comme j’en ai tant rêvé quand tous les éléments se réunissent et s’accordent pour nous offrir des instants d’une rare intensité.
12 septembre
Ce matin encore nous retournons au point d’eau avant les premières lueurs et voilà que la belle famille de lions nous y rejoint quelques minutes plus tard à peine. Nous passons encore un beau moment à observer deux lionnes et trois lionceaux que nous suivons ensuite à distance jusqu’à la carcasse du Kudu qu’elles ont tué la veille. Mais après une petite heure la famille décida de définitivement abandonner la charogne, estimant probablement qu’il n’y avait plus grand chose à en tirer. Le nombre croissant chaque minute de chacals dans les alentours était un signe qui ne trompe pas et ce serait bientôt à leur tour de profiter des restes.
A leur départ nous avons donc décidé de retourner une fois encore au point d’eau et y avons trouvé pour notre plus grande surprise un groupe de trois guépards, une mère avec deux adolescents… malheureusement un peu loin pour en tirer de bonnes images mais une très belle observation néanmoins des subadultes qui s’entraînaient à l’approche de proies.
Après quelques heures de repos, nous sommes retournés au même endroit, encore. La densité de faune y est telle qu’il n’y a à priori aucune raison de chercher ailleurs. La présence de quelques éléphants nous occupera jusqu’à 17h environ, l’activité étant nettement inférieure durant les heures chaudes de la journée. Mais ensuite, alors qu’il ne restait plus qu’une heure de lumière environ, tout s’emballa avec une intensité inouïe, un spectacle inespéré, inattendu et indescriptible tant les émotions vécues à ce moment furent intenses. Le bouquet final nous réserve probablement une des plus belles scènes jamais vues en dix ans de voyage avec ces deux éléphants mâles qui se battaient juste devant nous avec, en arrière plan, un soleil couchant de toute beauté.
13 septembre
Départ du camp à 5h45 pour rejoindre le point d’eau une dernière fois dans l’espoir d’y retrouver nos lions et ce matin nous sommes seuls… avec un groupe de 9 lions (un mâle, trois femelles et cinq lionceaux). Une fois encore un moment magique passé à les observer intéragir et jouer. Les deux jeunes lionceaux se révèlent plus complices que jamais.
Au bout d’une heure nous croisons Gherard Steenkamp qui nous rapporte avoir vu les trois guépards non loin. Nous partons à leur recherche puisque les lions ne sont plus là mais notre recherche ne porte malheureusement pas ses fruits.
En milieu de matinée, nous retournons au camp, il est temps de tout ranger et faire place nette, nous prenons la route de Gweta pour une nuit de vrai repos dans un petit lodge qui ressemble à une vraie oasis de détente, surtout après plusieurs jours de camping et de poussière.
Après trois heures de route nous arrivons à destination et sans perdre de temps nous allons à l’école primaire apporter du matériel scolaire et sportif. Six cents enfants sont scolarisés ici et les classes sont rudimentaires. Sept niveaux scolaires et deux classes par niveau, quarante enfants par classe maximum. Les enseignants nous accueillent chaleureusement, les enfants affichent des sourires que l’on ne saurait soupçonner dans de tels conditions.
Mais leur bonheur est communicatif et nous remplis d’émotions qu’il serait difficile de décrire. Nous avons laissé ici des centaines de stylos, crayons et autres accessoires scolaires ainsi que des équipements de football, une partie de tout le matériel qui nous a généreusement été confié en Suisse avant notre départ.
Puis nous avons rendu visite, dans la banlieue de la ville, à une famille vraiment démunie et leur apportons un peu de nourriture que nous avons acheté au petit commerce local ainsi que des paires de chaussures. Leur habitation est faite de quelques piquets de bois qui forment un cercle et ils vivent dans cette espèce de cabane de fortune à même se sol. La rencontre nous bouleverse profondément. Nous avons décidé donc de ne pas nous arrêter à cela et discuté avec la direction du petit lodge pour essayer de mettre en place la construction d’une petite habitation qui peur permettrait au moins de passer les mois de la saison des pluie au sec. Le projet suit aujourd’hui son cours…
De retour au lodge après ces rencontres particulièrement émouvantes, nous prenons un peu de temps pour nous détendre et reposer les esprits autant que les corps, car demain nous repartons pour le désert.
14 septembre
Ce matin nous discutons avec la manager du Gweta lodge pour voir comment financer une maison pour Licky et sa famille. Les responsables du lodge vont superviser l’achat des matériaux de construction et le chantier et également offrir quelques fournitures pour le chantier.
Faute de temps nous ne visitons pas d’autre école mais donnons encore quelques centaines de crayons et stylos et équipement de foot pour l’autre école du village (900 enfants) ainsi que pour un petit orphelinat.
A 10h nous avons repris la piste en direction Kubo Island au beau milieu du désert.
Nous y sommes arrivés en milieu d’après-midi Arrivés et avons commencé par un repérage des lieux, histoire de trouver les emplacements les plus adaptés à notre projet de photo de la voie lactée pour la nuit à venir. Puis, Keith nous à emmené profiter de l’un des plus beau couché de soleil magnifique au milieu de cette immense cuvette de sable et de sel.
A la nuit tombée, nous avons passé quelques heures à photographier la voie lactée et admirer un des ciel les plus incroyable que nous n’avions jamais vu tant la pureté de l’air ici permet d’observer les étoiles comme peu dans peu d’autres endroits sur la planète. Le décor offert par les baobabs semblait complètement irréel et la nuit qui a suivi à dormir à la belle étoile auprès du feu de camp fût magique.
15 septembre
Après une nuit fraîche et un bon petit déjeuner dans ce lieu si calme nous avons repris la route qui devait nous conduire à Seniati, près de Kasane, pour la prochaine étape de notre voyage.
Après quelques heures d’une route sans histoire nous sommes arrivés à notre dernière étape au Botswana. La lumière descendante de la fin de journée nous a permis de profiter de bonnes conditions pour nous rendre à l’affût sous-terrain construit dans ce petit lodge et d’y observer la faune avec un point de vue au raz du sol très différent. Le point d’eau devant l’affût attirant une grande variété et densité de faune, le spectacle ici est quasi constant.
16 septembre
Nous partons aujourd’hui pour deux sorties en bateau sur la rivière Chobe avec la société Pangolin. Si la matinée s’est avérée particulièrement calme, la sortie de fin d’après-midi fût beaucoup plus riche en action et en observations. La faune qui semblait avoir déserté les bords de la rivière il y a quelques heures semblait soudain de retour et particulièrement active. Le moment le plus impressionnant restera probablement ce groupe d’éléphants qui a traversé la rivière à quelques mètres de nous. C’est vraiment impressionnant de voir quels bons nageurs ils sont et que les petits peuvent apprendre à nager si jeunes.
Entre les deux sorties sur la rivière nous avons visité un dernier orphelinat à Kasane. Nous avions gardé un peu de matériel scolaire et quelques tenues de football pour eux. L’accueil fût particulièrement chaleureux, les enfants nous ont accueillis avec des chants et danses et des sourires qui ont vite fait de vous réchauffer le coeur.
Pour bien terminer la journée, Keith nous a emmener dans un excellent restaurant indien de Kasane, le PPCC, une excellente adresse sans aucun doute.
17 septembre
Ce matin nous avons clos la première partie de ce voyage, en quittant le Botswana. Après un transfert de 4 heures par la route pour rejoindre Katima Mulilo nous avons pris un vol pour la Namibie, direction Windhoek où nous sommes arrivés en début d’après-midi.
La fatigue du voyage et des émotions commençant à se faire sentir nous avons profité de la piscine de notre hôtel l’après-midi pour un peu de détente et le soir nous avons profité de l’excellente table de chez Joe’s Beer House.
18 septembre
Après un bon petit déjeuner nous avons récupéré notre voiture de location, direction la côte Atlantique à l’Ouest de la Namibie, en route pour Swakopund.
Arrivés à notre hôtel en bord de mer en milieu de journée, pas le temps de se reposer, nous avons rendez-vous avec la société Skydive4fun qui, comme son nom l’indique, nous réserve un sacré moment de fun et une belle dose d’adrénaline. Aucun doute possible, probablement le plus grand frisson de ma vie mais l’excitation a pris le dessus sur la peur et ce fût une expérience inoubliable! Et comme ils disent chez eux :
« Skydive is the best way to have fun without taking off your clothes »
Pour se remettre de telles émotions quoi de mieux qu’une bonne table en bonne compagnie? Le restaurant Le Thug et l’une des meilleures adresses de Swakopmund. Impossible de mieux terminer la journée!
19 septembre
Après un petit tour matinal dans le désert à la recherche de quelques espèces de reptiles qui n’a pas vraiment été couronnée de succès nous sommes allés nous promener un peu dans la petite ville de Swakopmund et le long du bord de mer. Puis nous avons profité de l’accueil chaleureux et de l’excellent café de chez Slowtown.
Pour notre dernière soirée à Swakopmund, Keith nous a organisé une petite sortie dans les dunes pour partager une bière autour du couché de soleil, histoire de profiter une fois encore de ce spectacle extraordinaire puis nous sommes allés manger au Jetty 1905 un autre excellent restaurant de la ville situé au-dessus de la mer au bourru d’une jetée.
20 septembre
Ce matin, nous sommes partis pour le village d’Opuwo, au Nord de la Namibie, à bord du Cesna affrétés spécialement pour nous. Il a fallu attendre un peu que les brumes matinales, très fréquentes à cette période de l’année dans cette région, ne se dissipent. Mais nous avons fini par décoller et notre pilote Johann van Niekerk nous a offert un vol de deux heures absolument magnifique au-dessus du désert du Namibe. Arrivés au lodge à 11h, nous sommes rapidement partis à la rencontre d’une tribu Nimba, raison de notre présence dans cette région.
Nous avons passé une bonne partie de l’après-midi avec eux, à discuter et partager tant de choses qu’une semaine n’aurait probablement pas suffit. Ce fût un moment vraiment privilégié au sein de ce village où nous avons été accueillis si chaleureusement. Après avoir partagé avec nous leur mode de vie ils nous ont fait l’honneur d’une danse impressionnante avant que nous ne les laissions reprendre le cours de leur vie. Cu fût une journée vraiment hors du temps.
21 septembre
Notre séjour à Opuwo n’aura été que trop court et nous aurions tant aimé partager plus de temps avec ce peuple dont nous aurions tant à apprendre. Mais à 8h il était temps de retourner à notre avion qui devait nous ramener à Swakopmund où nous attendais un transfert pour Walvis Bay, ville où un autre vol nous emnènerait à Johannesburg pour une dernière nuit en Afrique australe… l’heure du long chemin de retour était donc arrivée, il fallait s’y résoudre.
Mais aucune raison de s’attrister, l’expérience vécue durant ce voyage fût si belle et si intense et puis pour notre dernière soirée nous avions encore de beaux moments à partager avec Angela, la soeur de Keith et Graham, son mari, qui nous recevaient chez eux. Angela qui avait si minutieusement géré tous les détails liés aux réservations de notre voyage via son agence Four Seasons Travel
22 septembre
La dernière journée serait consacrée à la détente pure et simple. Le temps de refaire les bagages pour le voyage du retour en Suisse puis nous avons passé la journée entière à ne rien faire, allongés au bord de la piscine. Se remémorer tous les moments incroyables que nous avons vécu ces deux dernières semaines et ce que nous allions ramener au fond de nous.
A 16h nous avons donc repris le chemin de l’aéroport pour un vol de nuit qui nous ferait arriver à Genève en milieu de journée, le lendemain après une escale à Londres.
Et comme à chaque fois ce sentiment non pas de rentrer chez moi après ces deux semaines mais plutôt l’impression de quitter ce que j’aime tant pour ne finalement me poser toujours la même question… Quand, quand est-ce que je reviendrai…? Bientôt, très bientôt cela ne fait aucun doute.