
- 13 Sep 2018
Cuba 2018 : Récit de voyage
7 mars
Nous voilà donc en route pour Cuba, direction l’aéroport de Genève pour un vol jusqu’à la Havane avec une escale à Madrid. Tout semblait se présenter pour le mieux mais à peine assis dans l’avion voilà que l’on nous annonce un retard au décollage de 20 minutes, qui se transformeront finalement en 40 minutes. Ce qui n’aurait dû poser aucun problème puisque nous choisissons toujours des temps d’escales avec une marge bonne de sécurité. Mais pour cette destination, il n’y avait que deux possibilités : une heure ou six heures d’escales. Ne voulant pas attendre trop longtemps nous avons pris le risque de limiter notre escale à la durée la plus courte possible. Dès lors, à peine arrivés à l’aéroport de Madrid, il était déjà l’heure d’embarquer pour le prochain vol. Mais le temps de débarquer, traverser l’aéroport et passer la sécurité, le tout en courant, l’embarquement était déjà fermé. Et même si notre avion était là, sous notre nez, nous avons dû supplier la compagnie de bien vouloir nous embarquer, ce que nous avons finalement eu la chance de faire.
Après un vol sans histoire nous arrivions donc à Cuba et devions malheureusement faire face à un imprévu plutôt prévisible… les bagages n’avaient pas eu le temps de changer d’avion. Heureusement avec l’habitude on évalue plutôt bien se genre de risque, nous avions donc pris le minimum de secours avec nous en cabine (je ne reviendrai pas sur cet épisode plus loin même s’il nos a fallu plus de 48h pour les récupérer et que Iberia a de grosses lacunes sur la gestion des bagages à tous les niveaux). Il ne nous restait plus qu’à changer un peu d’argent Suisse contre des pesos cubain convertible (CUC) et prendre le taxi qui nous déposa à l’hôtel Florida à 23h30.
8 mars
L’hôtel Florida, comme la plupart des hôtels de la Havane est un bâtiment d’Etat. Si d’apparence extérieure il peut sembler moderne ou au contraire être de ces monuments qui font partie du patrimoine du pays, à l’intérieur c’est rarement le cas. Le personnel ne porte souvent que peut d’intérêt aux clients, les chambres sont en général peu entretenues, humides et rarement en adéquation avec la catégorie de l’établissement ou les tarifs souvent exorbitants affichés. Il vaut mieux privilégier une formule qui fonctionne particulièrement bien dans ce pays, la « casa particular » (dormir chez l’habitant).
Après cette nuit à peu près correcte et un petit déjeuner dans une salle de restaurant qui avait bien peu à offrir si ce n’est un énorme scarabée se promenant sur le sol, nous avons quitté l’hôtel pour aller récupérer notre véhicule de location. A noter que, la demande étant bien plus forte que l’offre qui est plutôt limitée, vous avez tout intérêt à vous présenter à l’heure, voir même en avance, pour la réception de votre véhicule. En effet, en cas de retard vous risquez fortement d’apprendre qu’en votre absence votre voiture a été louée à une autre personne.
Arrivés chez le locataire à 8h30 pour l’ouverture, nous étions déjà sur la route à 9h du matin à bord d’une petite Peugeot 208 (les voiture typiques qui vous font tant rêver ne sont pas à louer et si c’était le cas elles seraient hors de prix). Sortir de la Havane est probablement l’exercice le plus périlleux, les cubains ont une conduite plutôt imprévisible. Mais une vingtaine de minutes suffisent pour quitter la ville.
Nous avons pris la direction de la ville de Trinidad où nous sommes arrivés après 4h30 de route, dont deux petites pauses. La route est plutôt facile à condition de rester vigilant aux nombreux trous dans le bitume. Les paysages traversés sont variés, entre zones agricoles, montagnes et bord de mer. Nous sommes donc arrivés à Trinidad à 13h30. Nous avions réservé la « Casa Particular Rigoberto » soit un genre de Bed & Breakfast, histoire de découvrir le pays autrement et de se donner une chance, malgré la barrière de la langue, de rencontrer ces habitants dont l’hospitalité nous avait tant été vantée. L’accueil fût plus que chaleureux, un verre de bienvenue à déguster sur le toit de la maison qui offrait un magnifique panorama sur la ville. La chambre, spacieuse et très bien équipée (TV, climatisation) était d’une propreté indiscutable. Nous n’aurions jamais imaginé trouvé tant de confort à ce prix au regard de ce qui est pratiqué dans les hôtels.
N’étant ici que pour deux nuits nous sommes assez rapidement partis à la découverte des magnifiques ruelles de cette petite ville, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au fil de notre promenade nous avons sirotés nos premiers Mojito cubains, bien meilleur que sous nos latitudes et surtout ne coûtant que 2$! En fin d’après-midi nous avons profité d’un concert de salsa sur la place Major avant de rejoindre notre hébergement situé à quelques minutes à pied du centre ville.
9 mars
Réveil en douceur à 7h du matin et petit-déjeuner sur la terrasse de la maison. Notre hôte nous a préparé un magnifique buffet, bien plus qu’il ne fallait et presque autant que ce que nous avions eu à l’hôtel. Afin de profiter de la belle lumière matinale nous sommes repartis à la découverte de cette ville enchanteresse avant de nous arrêter dans une petite coure intérieure, chez « Don Pepe », pour un café absolument divin. Les rues lourdement pavées défilent sous nos pas et après quelques heure de visite nous faisons une halte au « Café Trinidad », un joli petit restaurant que j’avais trouvé sur internet. Nous y sommes seuls, installés sur le toit de ce petit immeuble sur une belle terrasse. Une fois encore l’accueil est vraiment chaleureux, le service parfait, le repas délicieux et le tout pour 20$ à peine, incluant les boissons et pour deux personnes!
Ressentant un peu la fatigue du voyage non stop depuis notre départ de Genève, nous retournons nous reposer un moment à l’hôtel pendant le plus chaud de la journée afin de mieux profiter de la soirée. Vers 16h, nous repartons en piste, dégustons un Mojito puis une Pina Colada avant de trouver, sur le haut de la ville, un restaurant avec une terrasse à couper le souffle, vue panoramique sur toute la cité et sur le couché de soleil. Plusieurs groupes de musique nous entraînent dans une très belle ambiance latino. C’est ici aussi que nous avons découvert un cocktail que nous rapporterons dans nos bagages, la Canchanchara. La nuit tombée, nous retournons à notre casa pour une bonne nuit de repos.
Notre séjour à Trinidad s’achève sur cette belle soirée et nous repartirons de Trinidad les yeux pétillants des mille couleurs de cette ville qui n’ont d’égal que le sourire de ses habitants…
10 mars
Ce matin nous partons de bonheur, après un petit-déjeuner à 6h30 nous prenons la route. Direction la Havane car nous avons en tête de faire un petit détour pour nous arrêter le temps d’une petite randonnée sur le chemin du retour. Aux abords du parc naturel « Topes de Collantes » se trouve une magnifique chute d’eau du nom de « El Nicho ». Malheureusement sa renommée n’est plus à faire et chaque jour ce sont des cars entiers de touristes qui débarquent sur ce site. Alors pour se donner une chance d’y croiser le moins de monde possible nous avons misé sur l’accès un peu long et sinueux et le temps qu’il faut aux cars pour la rejoindre.
Et ce fût une excellente idée puisqu’en arrivant le parking était désert! La balade dans cette forêt luxuriante d’un silence absolu et une fois arrivés à la fameuse chute d’eau, nous étions seuls. Il était alors indispensable de profiter de cette chance rare et de sortir le matériel photo que j’avais bien évidemment mis sur le dos. Trépied, déployé appareil monté et filtres ajustés, le temps de prendre quelques photos et voilà que, une demi-heure plus tard à peine, les premiers visiteurs arrivaient, rapidement rejoints par plusieurs groupes qui avaient clairement l’intention de profiter de la fraîcheur de l’eau pour s’y baigner. Il était alors temps pour nous de retourner à la voiture et de reprendre la route de la capitale où nous arrivions vers 14h30 pour rendre la voiture de location.
Ne souhaitant à aucun prix retourner à l’hôtel Florida où nous avions passé la première nuit j’avais repéré un établissement qui semblait différent des autres. A mi-chemin entre hôtel et casa particular, c’est un petit établissement très récent, situé en plein coeur de la ville. Je dois avouer que l’hôtel « Revolution » était bien au-delà de toutes nos attentes! Modernité, confort et hospitalité pour la moitié du tarif d’une chambre classique. De plus, le service y est vraiment soigné et attentionné, le personnel toujours prêt à vous assister dans vos moindre besoins.
Après avoir déambulé un peu dans les rues alentours au centre ville, nous y sommes revenu nous préparer pour la soirée. Un couple d’amis suisse travaillant ici nous avait organisé une soirée surprise dans LE lieux à découvrir absolument. La « Fabrica de Arte » est une ancienne usine de fabrique de savons qui a été reconvertie en lieu culturel. Un immense bâtiment regroupant, dans un cadre extraordinaire, des expositions en tout genre (art plastique, sculpture, peinture, photographie), des salles de concert, bars, cinéma et restaurant. Le concept est incroyable, le décor majestueux, l’ambiance très festive. Nous y avons passé une soirée mémorable. Tous les trois mois, le site est fermé pour un mois entier afin de renouveler toute la décoration et les expositions.
11 mars
Aujourd’hui nous avons poursuivi notre visite de la ville.
Visite du Capitole, dont la moitié du bâtiment vient d’être rénovée et ouverte aux visites guidées. Nous avons ensuite pris la direction du musée du Rhum Havana Club, plus grande marque de rhum cubain et omniprésente dans tous les bars du pays. Une visite intéressante sur l’histoire de la culture de la canne à sucre et des premières distilleries.
Après plusieurs heures de balade dans les différents quartiers de la capitale nous sommes montés sur le toit de l’hôtel « Ambos Mundos » là même où Ernest Hemingway avait ses habitudes. Une terrasse comme toujours bercée au rythme de la salsa et offrant une vue superbe sur toute la ville. Pour terminer cette belle journée, nous sommes allés dans un restaurant que j’avais réservé longtemps à l’avance tant son succès est important, « La Guarida ». Situé à l’étage d’un immeuble historique c’est une excellente adresse pour un un bon repas. La nuit étant particulièrement agréable, nous avons encore profité de nous promener un peu dans la ville pour la découvrir sous un autre « jour ».
12 mars
Ce matin nous avons poursuivi notre découverte de la ville en parcourant environ huit kilomètres à pied le long du bord de mer sur la Malecon et en remontant le Prado. Nous avions ensuite prévu d’aller visiter la fabrique de cigares « Partagas » située derrière le Capitole mais elle était malheureusement fermée, le bâtiment étant en rénovation.
A 10h30 nous avons pris le taxi pour l’aéroport afin de nous rendre sur l’île de Cayo Largo au Sud de Cuba. Les vols internes sont peu organisé et très improvisés. L’horaire de décollage a été avancé puis reporté à plusieurs reprises pour finalement être presque à l’heure. A notre arrivée un car vint nous chercher pour nous déposer au « Sol Cayo Largo », un des 4 hôtels présent sur l’île. L’accueil était comme à son habitude ici, chaleureux, et la chambre qui nous a été réservée parfaite, offrant une superbe vue sur les dunes et la mer. Impossible de patienter plus longtemps, le temps d’enfiler maillots de bain et tongues et récupérer une noix de coco fraîchement cueillie avant d’aller profiter de la plage. Elle est immense mais peut-être pas la plus belle de l’île pour ceux qui aiment une mer calme. Etant exposée au vent et au courant, les vagues y sont fréquentes. Mais qu’importe il y a en a plein d’autres à découvrir.
Il semble que la plongée offre également de nombreuses possibilités de qualité mais nous avons dû y renoncer parce que tout était complet pour la semaine. Le soir nous avons profité du restaurant de la plage, au soleil couchant pour passer une très agréable soirée.
13 mars
Après un bon petit-déjeuner de bonheur le matin, nous prenons la navette pour une plage un peu plus éloignée de l’hôtel, playa Sirena. Ce n’est pas idéal de devoir prendre un véhicule pour aller à la mer mais la plage devant l’hôtel est presque constamment sous drapeau rouge à cause des vagues. Or nous avons entendu parler de cette autre plage au bout de l’île qui semble beaucoup plus calme. Le trajet est payant mais peu cher et finalement un excellent moyen de s’y rendre.
En arrivant vers 9h, la plage est déserte, quel bonheur! Il n’y a ici en effet aucune vague, le sable y est plus beau et la mer bien plus belle. Après avoir installé nos affaires nous partons nous promener à la découverte de ce lieu paradisiaque. C’est alors que nous faisons la connaissance de Ramon qui cueille et prépare chaque jour de délicieuses noix de coco. Un homme dont la gentillesse n’a d’égal que le sourire.
A 15h nous avons embarqué pour une croisière en catamaran qui nous mena d’abord près dune zone de récifs pour profiter de faire un peu de snorkeling. Mon ami Benjamin m’avait prêté un appareil photo étanche en prévision de cette partie de notre voyage. Il vaut vraiment la peine de s’équiper pour quelques photos sous l’eau ici tant la visibilité est bonne.
Notre bateau mis ensuite le cap sur une zone très peu profonde où il est possible, en cherchant un peu, de trouver d’énormes étoiles de mer! Enfin la dernière étape de cette magnifique sortie en mer nous mena jusqu’à « Iguana island » pour aller a la rencontre d’une colonie d’iguanes sauvages endémique au milieu de laquelle il est possible d’évoluer en respectant bien entendu une distance de confort pour les iguanes afin de minimiser le dérangement.
C’était une opportunité incroyable de réaliser quelques belles photos de cette espèce dont la présence sur terre est bien antérieure à celle de l’Homme. Mais le soleil déjà descendais sur l’horizon et il était temps de retourner à bord afin de retourner au port. Alors que le ciel se parait de ses plus belles couleurs, nous naviguions au milieu de la mer des Caraïbes en dégustant un délicieux homard pêché ici le jour même et préparé à la plancha, le tout accompagné de quelques shots de rhum.
14 mars
C’est sans hésitation que nous sommes retournés en direction de playa Sirena ce matin tant nous avons aimé la beauté et le calme de cette plage. Nous en avons profité pour faire une longue balade le long du bord de mer jusqu’à playa Paraiso qui, bien que très belle, est surtout plus touristique. Le décor semble tout droit sorti d’un rêve, la mer est si bleue qu’à l’horizon elle se confond avec le ciel.
Dans le courant de l’après-midi nous avons visité un petit centre de sauvegarde des tortues marines. C’est un homme seul qui s’occupe de toute l’activité liée à la sauvegarde ce cette espèce sur l’île. Le gouvernement ne lui octroie aucune aide et seuls les dons et les visites de son petit centre lui permettent d’assurer ses activités et un maigre salaire, loin de récompenser les centaines d’heures qu’il y consacre chaque année. La visite est assez brève mais les informations sont distillées avec passion par ce vieux monsieur qui semble avoir compris l’importance de l’enjeu dont il tente de défendre la cause. En effet, les hôtels ne prêtent aucun intérêt à son activité et n’informent à aucun moment de la présence des tortues les clients de leurs établissements qui provoquent ainsi chaque année la perte de milliers d’œufs en piétinant les nids sur les plages. Il est regrettable qu’aucun programme d’éco-tourisme ne soit mis en place ici, le potentiel est vraiment énorme et ce n’est pas le travail qui manque pour essayer de protéger ces précieux animaux.
15 mars
Afin de partir à la découverte de l’île en toute liberté nous avons profité de cette journée pour louer un quad. Hors de question bien entendu de sortir des sentiers autorisés ce n’était pas le but, mais simplement d’avoir plus d’indépendance vis-à-vis des navettes au gré de nos envies. Nous profitons de cette dernière journée entière à Cayo Largo pour accorder un maximum de temps à la détente. Profiter une fois encore de faire un peu de snorkeling à la plage Sirena et se délecter encore et encore de la beauté de ce lieu enchanteur. Le soir venu, nous attendait un savoureux repas créole au restaurant de l’hôtel ainsi que de la dégustation de quelques rhums « Santiago de Cuba » particulièrement rares et âgés (de 7 à 25 ans) en fin de repas.
16 mars
Avant de retourner prendre notre vol pour la Havane en milieu d’après-midi, nous profitons de nous rendre une dernière fois à la plage pour une ultime baignade et dire au revoir à notre ami Ramon qui nous a généreusement offert les dernières noix de coco de ce séjour.
Après avoir rendu les clés de la chambre il était temps de nous rendre à l’aéroport pour retourner, une fois encore, à la Havane où nous arrivions à l’hôtel Revolution en début de soirée.
17 mars
Après une dernière nuit reposante il était temps de refaire les bagages pour le voyage de retour. Mais notre vol pour Madrid n’étant que tard le soir, il nous restait toute la journée pour profiter encore un peu de l’ambiance locale. Souhaitant faire un tour à bord d’une de ces magnifiques voiture qui sillonnent la ville, nous avons donc demandé au manager de notre hôtel s’il pouvait nous conseiller.
L’offre est en effet très importante, les tarifs souvent exorbitant et les arnaques quotidiennes. Le risque était, bien entendu, qu’il nous oriente vers l’un de ses amis ce qui fût effectivement le cas. Mais heureusement, loin d’être une arnaque, nous avons pu bénéficier d’un tour d’une durée de 95 minutes pour 40 CUC (alors que les tarifs proposés dans la rue sont plutôt autour de 60 minutes pour 100 CUC, bien que négociables). C’est à bord d’une Buick Spécial de 1956 que nous avons ainsi découvert de nombreux sites que nous n’avions pas eu l’occasion de voir, le tout richement compté par un chauffeur vraiment très sympathique. Durant cette visite nous sommes passés devant le centre artisanal, situé entre le port et la vieille gare désaffectée de la capitale. Nous avons donc mis le temps libre que nous avions encore devant nous pour le visiter après cette agréable sortie en décapotable. C’est un centre vraiment immense située dans une grande halle couverte où les artisans présentent des créations divers et variées. Un lieu idéal pour le shopping et les souvenirs de dernière minute, où l’art de la négociation prend tout sons sens.
Il ne nous restait plus qu’à retourner à l’hôtel récupérer nos bagages, mais nous ne pouvions pas quitter ce pays incroyable sans profiter une dernière fois du panorama sur le toit du « Ambos Mundo ». L’occasion de déguster notre dernier cocktail cubain et se mettre un petit quelque chose dans l’estomac et profiter ainsi du vol nocturne de retour pour essayer de dormir quelques heures.
Il était 22h30 lorsque commença l’embarquement pour notre vol de retour qui se déroula sans le moindre problème. L’heure était maintenant venue de se remémorer tous ces merveilleux moments passés dans ce pays qu’il est encore temps de découvrir et qui a beaucoup à offrir.
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